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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 23:03

L'analyse des dents de requins fossilisées révèle que la mer du Nord a été isolée du reste de la masse océanique. Sur 2 à 4 millions d'années, la salinité a diminué jusqu'à ce que la mer soit moins salée que beaucoup de lacs, entraînant une diminution très importante de la biodiversité. L'étude a été réalisée par des scientifiques d'Allemagne, d'Oman et du Royaume-Uni. Ses résultats sont publiés dans la revue Journal of the Geological Society.

Le but de l'étude était de reconstituer le climat de la mer du Nord lors du Paléogène, durant la période s'étendant de 40 à 60 millions d'années en arrière. Juste avant le début du Paléogène, 65% des espèces ont disparu (dont les dinosaures), probablement en raison de l'impact d'une très grosse météorite qui s'est écrasée sur Terre il y a 65 millions d'années. Survenant après cette extinction de masse, le Paléogène se caractérise par une très importante diversification des mammifères.

Le climat de cette ère était relativement chaud, mais même si les scientifiques ont fait de nombreuses découvertes concernant le climat des zones terrestres pendant cette période, les connaissances sont moindres sur les mers épicontinentales comme la mer du Nord.

Pour leur étude, les scientifiques se sont intéressés aux requins. Les dents des requins tombent tout au long de la vie de l'animal, et sont remplacées par d'autres. Aussi constituent-ils des fossiles courants, dont certains remontent à 450 millions d'années en arrière.

Selon l'âge et l'espèce du requin, la durée de croissance d'une dent va de quelques jours à plusieurs mois. Il est intéressant de noter que la composition chimique des nouvelles dents reflète celle des eaux où vit le requin. Ici, les chercheurs se sont intéressés aux isotopes de l'oxygène.

En effet, une mer plus chaude contient davantage d'isotope 18 de l'oxygène (O18) que d'isotope 16 (O16), car celui-ci est plus léger et plus facilement entraîné par l'évaporation. Par conséquent, les requins vivant dans des eaux plus chaudes ont dans leurs dents un taux d'oxygène 18 supérieur aux dents des requins de mers plus froides. Les isotopes de l'oxygène informent également sur la salinité de la mer, qui devient plus salée lorsque davantage d'eau s'évapore.

Lors de cette étude, l'équipe a analysé des dents de requins provenant de sites en Belgique, au Danemark, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni et en Suède, âgées de 65 à 32 millions d'années. Les dents viennent de requins pélagiques et benthiques, pour la plupart du requin tigre qui vit aujourd'hui dans des eaux tropicales à tempérées chaudes.

L'analyse des isotopes de l'oxygène révèle qu'il y a environ 55 millions d'années, le rapport O18/O16 en mer du Nord était bien inférieur à la normale, indice que la salinité de la mer avait considérablement diminué à cette époque.

«Ce phénomène coïncide avec un bref épisode de réchauffement planétaire, appelé le maximum thermique du Paléocène-Éocène (PETM), où les températures ont augmenté d'environ 6°C en 20000 ans.»

Simultanément, le niveau des mers s'est abaissé et un mouvement tectonique a relevé l'Est de l'Écosse de deux à trois kilomètres, créant un pont de terres entre le bassin des îles Féroé-Shetland et Rockall. Ceci a réduit la circulation d'eau entre la mer du Nord et l'Atlantique. L'eau douce continuait cependant d'être déversée par les cours d'eau qui se jetaient dans la mer du Nord, réduisant la salinité de cette mer désormais isolée. Au final, la diversité des espèces locales a considérablement diminué.

Les chercheurs estiment que l'isolement a duré de 2 à 4 millions d'années.

Pour de plus amples informations, consulter:

Geological Society of London:
http://www.geolsoc.org.uk/

LIRE EGALEMENT: 28085, 30599

Catégorie: Divers
Source des informations: Geological Society of London
Référence du Document: Zacke A. et al. (2009) Surface-water freshening and high-latitude river discharge in the Eocene North Sea. Journal of the Geological Society, London 166:969-80. DOI: 10.1144/0016-76492008-068.
Codes de Classification de l'Index des Sujets: Coordination, coopération; Sciences de la terre; Recherche scientifique

RCN: 31164

 
Services CORDIS ©

Source :
http://cordis.europa.eu/fetch?CALLER=FR_NEWS&ACTION=D&SESSION=&RCN=31164

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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 22:16

Classe : Chondrichthyes

Sous Classe : Euselachii

Ordre : Lamniformes

Famille : Cetorhinidae

Genre : Cetorhinus

Espèce : Fanoncule de Cetorhinus (parvus ou maximus)

Etage : Néogène remanié

Localisation : Sables de Kattendijk - Belgique

Espèce actuelle : Requin pélerin













Requin pélerin actuel
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24 août 2009 1 24 /08 /août /2009 21:59


Pièce : Boucle de batoïdes

Etage : Néogène remanié

Localisation : Sables de Kattendijk - Belgique




























Pièce : Fragment d’aiguillon avec racine, s’intégrant dans la boucle de batoïdes

Etage : Néogène remanié

Localisation : Sables de Kattendijk - Belgique

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18 août 2009 2 18 /08 /août /2009 23:25


Classe : Chondrichthyes

Sous Classe : Euselachii

Ordre : Myliobatiformes

Famille : Myliobatidae

Genre : Aetobatus

Espèce : Aetobatus arcuatusAGASSIZ, 1843

Etage : Néogène remanié

Localisation : Sables de Kattendijk - Belgique

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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 21:45


Classe : Chondrichthyes

Sous Classe : Euselachii

Ordre : Lamniformes

Famille : Lamnidae

Genre : Carcharodon

Espèce : Carcharodon carchariasLINNAEUS, 1758

Etage : Néogène remanié

Localisation : Sables de Kattendijk - Belgique

Espèce actuelle : Grand requin blanc

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13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 13:37


Classe :

Chondrichthyes

Sous Classe :

Euselachii

Ordre :

Lamniformes

Famille :

Lamnidae

Genre :

Isurus

Espèce :

Isurus oxyrinchus - RAFINESQUE, 1810

Etage :

Néogène remanié

Localisation :

Sables de Kattendijk, Belgique

©

Pièce issue de la collection de Helicoprion

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 23:06
Retour dans le Nord natal, c'est l'occasion d'organiser une virée dans le Néogène belge afin de satisfaire un besoin urgent d'agiter le tamis...

- 04h30 Réveil, après une nuit agitée trop impatient de décoller, on émerge rapidement, la sortie nous motive.
- 05h15 Départ, 2h30 de route et nous voilà de bon matin sur le site, 3 voitures sont déjà là, belges, hollandais, allemands auxquels viennent s'ajouter deux petits français !
- On décharge le matériel (abondant, les banquettes sont rabattues) et on s'installe.
- On passe la matinée à chercher une couche très prolifique à tamiser sans réel succès, les trouvailles sont donc satisfaisantes sans être exceptionnelles. On discute avec un belge particulièrement sympa, on confronte nos découvertes et les suggestions de détermination.
- 13h30 L'appel du ventre. Poops ! Le bouchon saute et on déguste tranquille une petite bière (bretonne pour changer ) au soleil, bien agréable. Puis le repas est rapidement avalé pour se remettre en action.
- Début d'après-midi, gros passage à vide, le soleil cogne, et les découvertes se font plus rares ; Helicoprion sauve la mise en trouvant une Carcharodon carcharias en remontant le talus.
- Puis vers 16h00, Corax tombe sur une couche particulièrement intéressante, Helicoprion arrive en renfort, les Isurus, Galeocerdo, Carcharhinus,... s'enchaînent.
On s'était fixé 19h00 comme horaire pour sonner le rappel, on repousse l'heure du départ afin d'exploiter au maximum le "filon", puis éboulement massif du mini front de taille, c'est un signe il faut partir... On retourne à la voiture avec les sceaux de tamisat qui nous permettrons de découvrir les micro dents lors des longues soirées d'hiver.
Au final, excellent journée , on s'est bien marré, on a fait des découvertes intéressantes, le déplacement et les efforts de la journée en valaient la peine. 
Un bon souvenir !

Le lieu des hostilités :


Corax en action :




Helicoprion (moi même) en action :





En direct du tamis : Hexanchus griseus

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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 21:42

Bonjour !

 

Ci-dessous un petit CR de ma sortie effectuée cet après midi dans le Muschelkalk Lorrain

Après avoir reporté x fois cette sortie en raison des mauvaises conditions climatiques de ces derniers temps, je me suis dis y a pas … j’y vais coûte que coûte … même si le temps était à la pluie

Je prends donc mon matos et hop dans le quart d’heure qui suit direction le Muschelkalk

Les nuages sont très nombreux et les éclaircies très rares … croisons les doigts pour pas de pluie

J’enfile quand même le K-way et GO !

Petite marche à travers champs pour s’échauffer tout en pensant aux quenottes en perspective !

Et v’la pas qu’il se met à pleuvoir ! histoire que la pluie te dise ne m’oublies pas je veille sur toi … enfin bref car de courte durée …

Arrivée dans la carrière, les excavations de ces dernières semaines ont bien changé le paysage mais les blocs sont toujours bien présents et je me mets donc à l’ouvrage

Vue du front de taille :



Vues de quelques blocs (Bonebed) :





Vue d’un falun coquillier :



Quelques trouvailles parmi d’autres :

Acrodus (Personnellement, je les aime beaucoup ; elles sont très esthétiques)





Saurichthys



Paleobates



Ecaille de poisson



J’ai également mis la main sur 2 dents de Nothosaurus, de petite taille et à dégager …

Globalement, quelques heures sur le terrain riche en trouvaille, permettant de bien se vider la tête, accompagné d’un temps couvert mais stable sans pluie, avec quelques clins d’œil du soleil ! Le pied !



@+ et bon surf !

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 21:24

Coup de coeur pour cette association :
L’Association Pour l’Etude et la Conservation des Sélaciens (APECS) est le seul organisme français dédié entièrement à l’étude et à la conservation des requins et des raies. Association à vocation scientifique et éducative, l’APECS veut également être un forum de rencontre et reste donc ouverte à tous.
Afin de les aider dans leur démarche sur la recherche et l'étude du Requin Pélerin, ci dessous la fiche d'observation à compléter et à leur retourner après toute observation d'un spécimen



Requin Pélerin

Lien vers l'A.P.E.C.S : http://www.asso-apecs.org/spip.php?rubrique1

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 22:45

La première étude mondiale visant à déterminer le statut de conservation de 64 espèces de requins et raies de haute mer (pélagiques) révèle que 32 % sont menacés d’extinction, principalement à cause de la surpêche, selon le groupe de spécialistes des requins de l’UICN.

Le pourcentage d’espèces de requins de haute mer menacées d’extinction est plus élevé pour les requins capturés dans les pêcheries en haute mer (52 %) que pour le groupe en général.

« Malgré les menaces croissantes, les requins demeurent vulnérables en haute mer », affirme Sonja Fordham, vice-présidente du groupe de spécialistes des requins de l’UICN et directrice politique de Shark Alliance. « La vulnérabilité et les longues migrations de la plupart des requins de haute mer exigent une coordination des plans de conservation internationaux. Notre rapport met en lumière une surpêche préoccupante de ces espèces, dans les eaux nationales comme internationales, imposant des mesures immédiates à l’échelle mondiale. »

Ce rapport sera publié quelques jours avant que l’Espagne n’accueille un sommet international des responsables des pêcheries de thon pélagiques où les requins sont capturés en toute impunité. Il coïncide également avec la réunion d’un groupe international de scientifiques au Danemark visant à établir des recommandations de gestion en ce qui concerne les requins taupes communs de l’Atlantique.

Les experts de l’UICN classifient le grand requin-marteau (Sphyrna mokarran) et le requin-marteau halicorne (Sphyrna lewini) ainsi que le diable de mer (Mobula mobular) comme mondialement En danger. Le requin-marteau lisse (Sphyrna zygaena), le grand requin blanc (Carcharodon carcharias), le requin pèlerin (Cetorhinus maximus) et le requin longimane océanique (Carcharhinus longimanus) entrent dans la catégorie Vulnérables ainsi que deux espèces de requin mako (Isurus spp) et trois espèces de requins renards (Alopias spp).

Les requins taupes communs (Lamna nasus) sont répertoriés comme Vulnérables mais En danger critique d’extinction et En danger dans le Nord-est et le Nord-ouest de l’Atlantique respectivement. Le requin bleu (Prionace glauca), l’espèce de requin pélagique la plus abondante et pêchée de la planète, est classé comme Quasi menacé.

De nombreux requins de haute mer sont principalement capturés dans les pêcheries de thon et d’espadon pélagiques. Jadis considérés comme simples « prises accessoires », ces espèces sont de plus en plus ciblées à cause de nouveaux marchés friands de chair de requin et de la demande croissante pour les précieux ailerons entrant dans la fabrication de mets asiatiques raffinés comme la soupe aux ailerons de requin. Pour faire face à cette demande, les ailerons sont souvent coupés et le reste de la carcasse rejeté à la mer, une pratique appelée finning. Bien que les lois interdisant cette pratique prévalent dans la plupart des eaux internationales, les normes laxistes de mise en vigueur entravent leur efficacité.

Les requins sont particulièrement vulnérables à la surpêche à cause de leur maturité tardive et de leur faible taux de reproduction. La plupart du temps, les prises de requins pélagiques font fi des réglementations et de la durabilité. Vingt-quatre pour cent des espèces examinées sont classées comme Quasi menacées tandis que, pour 25 %, on ne dispose que de données insuffisantes.

Le rapport s’appuie, en partie, sur un atelier du SSG (groupe de spécialistes des requins) financé par le Lenfest Ocean Program, auquel quinze experts d’agences gouvernementales, d’universités, d’organisations non-gouvernementales et d’institutions des quatre coins du monde ont participé. D’autres ateliers régionaux ont également contribué à l’évaluation de la Liste rouge mondiale du groupe de spécialistes des requins, sous l’égide du groupe Conservation International et de la New Hampshire Charitable Foundation.

« L’évaluation mondiale des sélaciens pélagiques servira de base à la surveillance du statut de ces espèces vitales pour nos océans », déclare Roger McManus, vice-président du groupe Conservation International en charge des programmes marins.

Le groupe de spécialistes des requins de l’UICN exhorte les gouvernements à fixer des quotas de pêche pour les sélaciens, basés sur des avis scientifiques et des mesures préventives. Il les enjoint également à assurer la protection des espèces de requins et raies En danger critique d’extinction et En danger afin de tirer un trait sur la pratique du finning et d’améliorer la surveillance des pêcheries de sélaciens. Les gouvernements doivent investir davantage dans la recherche sur les requins et les raies ainsi que l’évaluation des populations, minimiser les prises accessoires accidentelles de sélaciens, recourir aux traités sur la faune pour faciliter la gestion des pêcheries et la coopération entre les pays pour préserver les populations partagées, selon le Groupe.

Pour obtenir de plus amples informations ou organiser des entretiens, veuillez contacter :

  • Sarah Horsley, relations presse UICN, portable : +41 79 528 3486, e-mail : sarah.horsley@iucn.org
  • Rob McNeil, responsable presse international, Conservation International, téléphone : +1 703 341 2561, e-mail : rmcneil@conservation.org
  • Mona Samari, Shark Alliance, téléphone : +44 (0) 7515 828 939, e-mail : mona@communicationsinc.co.uk

Notes à l’éditeur

  • Le rapport intégral, Le Statut de conservation des sélaciens pélagiques : Rapport de l’atelier de la liste rouge des requins pélagiques du Groupe de spécialistes des requins de l’UICN, peut être téléchargé sur http://cmsdata.iucn.org/downloads/ssg_pelagic_report_final.pdf. Il a été compilé et publié par Merry Camhi, Sarah Valenti, Sonja Fordham, Sarah Fowler et Claudine Gibson.
  • Cette semaine, les scientifiques du Conseil International pour l’Exploration de la Mer (CIEM) et de la Commission Internationale pour la Conservation des Thonidés de l'Atlantique (CICTA) se réunissent à Copenhague afin d’évaluer l’ensemble des populations de requins taupes communs de l’Atlantique et d’établir des recommandations à l’attention des gestionnaires des pêcheries.
  • La semaine prochaine, Saint-Sébastien, en Espagne, accueillera la deuxième réunion conjointe des cinq Organisations régionales de gestion des pêches (ORGP) pour les thonidés.

A propos de l’UICN

L’UICN, l’Union internationale pour la conservation de la nature, aide le monde à trouver des solutions pragmatiques aux défis les plus urgents en matière de développement et d’environnement.

L’UICN cherche à agir sur la biodiversité, le changement climatique, l’énergie et les moyens de subsistance humains, et à favoriser une économie mondiale plus écologique, en soutenant la recherche scientifique, en mettant en place des projets sur le terrain dans le monde entier et en rassemblant les gouvernements, les ONG, l’ONU et les entreprises en vue de développer des politiques, des lois et des meilleures pratiques.

L’UICN est le plus vaste et le plus ancien réseau mondial de protection de l’environnement. Elle rassemble plus de 1 000 représentants de gouvernements et d’ONG ainsi que près de 11 000 experts bénévoles dans quelques 160 pays. Elle s’appuie sur plus de 1 000 professionnels dans 60 bureaux et des centaines de partenaires du secteur public et privé et des ONG du monde entier.
www.iucn.org

La liste rouge des espèces menacées de l’UICN™ constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation des espèces végétales et animales. C’est un outil fréquemment utilisé pour attirer l’attention sur les espèces menacées. Cette liste évalue le risque d’extinction de toutes les espèces, identifie les menaces qui les concernent, et, si nécessaire, propose des objectifs de récupération pour les populations.
www.iucnredlist.org

Voici les catégories de menace de la liste rouge de l’UICN, par ordre décroissant de menace :

  • Eteint ou Eteint à l’état sauvage
  • En danger critique d’extinction, En danger et Vulnérable : espèces menacées d’extinction
  • Quasi menacé : espèces proches du seuil d’espèce menacée
  • Préoccupation mineure : espèces ayant un faible risque d’extinction
  • Données insuffisantes : pas assez d’informations disponibles pour évaluer le risque d’extinction
  • Les espèces des catégories Vulnérable, En danger ou En danger critique d’extinction sont considérées comme menacées.

Le Groupe de spécialistes des requins de l’UICN (SSG) est un réseau de 180 experts originaires de 90 pays impliqués dans la recherche, la gestion des pêcheries, la protection du milieu marin ou les décisions concernant les chondrichtyens (requins et autres sélaciens : raies, pocheteaux et chimères). Sa mission est de promouvoir la conservation à long terme de ces espèces, la gestion efficace de leurs pêcheries et habitats, et, si nécessaire, la récupération de leurs populations. Le SSG est responsable de l’évaluation du statut de plus de 1 000 espèces de chondrichtyens. www.iucnssg.org


Shark Alliance
est une coalition de 72 organisations écologiques, scientifiques et de loisirs se consacrant à l’amélioration des politiques européennes sur les requins et les raies. En s’adressant au public, aux gouvernements, aux groupes d’intérêts et aux médias, elle s’efforce d’obtenir des mesures européennes et internationales en faveur de la conservation de ces espèces menacées. Shark Alliance a été fondée et est gérée par Pew Environment Group, la section dévolue à la conservation de Pew Charitable Trusts, une organisation non-gouvernementale qui s’attache à mettre fin à la surpêche dans les océans du monde.
www.sharkalliance.org


Conservation International (CI)
tire profit des innovations scientifiques, économiques, politiques et de participation communautaire pour protéger les régions de la Terre les plus riches en biodiversité, et prouver que les sociétés humaines peuvent vivre en harmonie avec la nature. Fondé en 1987, CI travaille dans plus de 40 pays sur quatre continents pour aider à trouver des alternatives économiques qui ne mettent pas en danger l’environnement naturel.
www.conservation.org


L’Evaluation mondiale des espèces marines (GMSA)
a débuté fin 2005, sous l’égide du Département de biologie de l’Université Old Dominion, à Norfolk (Virginie), aux Etats-Unis. Ce projet est organisé conjointement par l’UICN et CI, et sera le premier examen mondial de l’état de chaque espèce marine vertébrée, ainsi que de plusieurs plantes et invertébrés. De nombreux partenaires participent à ce projet en rassemblant et analysant toutes les données existantes sur près de 20 000 espèces marines, ce qui permettra d’établir le risque d’extinction d’après les critères et catégories de la liste rouge de l’UICN. www.sci.odu.edu/gmsa. La GMSA bénéficie du soutien de la New Hampshire Charitable Foundation.
http://www.nhcf.org/index.cfm


Le Lenfest Ocean Program
soutient la recherche scientifique visant à trouver des solutions aux défis auxquels est confronté l’environnement marin mondial. Ce programme a été mis en place en 2004 par la Lenfest Foundation et est géré par Pew Environment Group.
www.lenfestocean.org


Source : http://www.iucn.org/fr/?3362/Un-tiers-des-requins-de-haute-mer-sont-menaces-dextinction
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